GALERIE TRAIT D’UNION, 1BIS RUE DE GASCOGNE, 32490 MONFERRAN-SAVÈS

Le lieu d'exposition est au premier étage d'une élégante maison du dix-neuvième siècle. Bel escalier en pierre. Tommettes. Le balcon, avec vue sur les Pyrénées, donne sur un joli jardin. Le buffet, servi un peu tard, est agréable et assez copieux pour le nombreux public (plus de cinquante personnes). Cakes au saumon, aux lardons, quiches, sticks de légumes et sauces, gâteau au chocolat. Vins rouge et blanc en cubitainers. Verres. Les conversations sont enjouées et portent peu sur l'exposition.
(accès avec google maps)


GALERIE VALERIA CETRARO, 16 RUE CAFFARELLI, 75003 PARIS

Belle ambiance pour un vernissage qui coïncide avec l’anniversaire de l’artiste. Réunion d’amis détendus dans ce petit espace non loin du Carreau du Temple. Les néons ont été éteints pour l’occasion et avantageusement remplacés par les guirlandes lumineuses de l’installation. Jolie lumière. Vin blanc dans des gobelets en papier qu’il faut aller chercher dans le bureau de la galerie ce qui limite sérieusement l’accès. Rien à manger, hélas.  

ATRIUM DE L’IUT PAUL SABATIER, 24 RUE D’EMBAQUES, 32000 AUCH

Le buffet et l’exposition sont dans deux bâtiments, séparés par un petit chemin. Une excellente chose qui permettra aux adeptes de notre philosophie de rester dans le premier bâtiment. L’acoustique est mauvaise et le bourdonnement des discussions étudiantes couvre les remerciements de la directrice. L’abondant buffet est dressé sur une longue table, une excellente quiche et une pizza ordinaire sont suivies par une farandole de verrines qui sont belles sans être gouteuses. Seul le tiramisu tire son épingle du jeu. Les boissons sont abondantes mais simples : jus de fruit, eau pétillante et plate sont disposés sur une table recouverte de papier. Le vin, excellent et servi à bonne température, a été offert par des domaines gersois ; il est servi dans des verres par des étudiants souriants et un peu gauches. Les conversations portent sur l’exposition, les artistes et le lieu. Le nombreux public, formé par les étudiantes et les étudiants, le corps professoral et quelques personnes venues de l’extérieur, tarde à quitter les lieux. Tous semblent apprécier même les plus jeunes dont c’est souvent le premier vernissage.
(accès avec google maps)


GALERIE EXO EXO, 34 RUE ALBERT THOMAS, 75010 PARIS

Un air de Berlin. Quelques bières offertes au jeune public vêtu de noir venu honorer un ami. Rien à manger. Lumière crue, voire cruelle.  

GALERIE DEROUILLON, 13 RUE DE TURBIGO, 750002 PARIS

Espérons un rapide ressaisissement pour les vernissages de cet espace aux verrières élégantes, nouveau pour la galerie. Rien à boire, rien à manger, public dispersé. Une mauvaise nouvelle pour l’hospitalité.  

CAPC MUSÉE D'ART CONTEMPORAIN, 7 RUE FERRÈRE, 33000 BORDEAUX

Ancien entrepôt de denrées coloniales construit en 1824, le bâtiment (Claude Deschamps architecte) organise autour d'une magnifique double nef centrale une succession de piliers et d'arcs en plein cintre. Le buffet est sur un des côtés de cette structure, au premier étage. Très bons graves rouge (tanins fins et structurants et nez floral intense) et blanc. Verres. Comme il y a beaucoup de monde et que le volume de vin est limité, il faudra être là dès l'ouverture du buffet. Il n'y a presque rien à manger (biscuits pour apéritif et cacahuètes en quantités très réduites) alors qu'une daube de chevreuil et quelques frites n'auraient pas été bien difficiles à confectionner. L'ambiance est enjouée. Les conversations portent principalement sur la vie bordelaise et le football.
(accès avec google maps)


JECZA GALLERY & FONDATION TRIADE, 51/52 CALEA MARTIRILOR 1989, TIMISOARA

Deux expositions sont annoncées par la Jecza Gallery, maison mère de la Fondation Triade. Ce sont des noms bien connus des amateurs d’art et socialites locaux, ce qui explique l’afflux. Dès son ouverture, une multitude remplit déjà la salle de la galerie, où un coin DJ est aménagé. La musique lounge-électronique accompagne agréablement les déplacements et les accolades de la foule, mais aucune aménité attendue lors d’un vernissage n’est visible. Il faudra se rendre à la salle de la fondation pour atteindre les boissons. Pour y arriver on traverse un jardin urbain, enjolivé par les premiers bourgeons printaniers. Au bar, improvisé sur une grande table recouverte d’une nappe blanche, on trouve de l’eau en bouteille 50 cl. en libre service, à boire au goulot, ou bien des cocktails servis dans de verres long-drink. Un barman en tenue impeccable les prépare sur place ; c’est du gin tonic agrémenté d’une poignée d’arilles, une tranche de citron et une branche de romarin. Compte tenu du déferlement, on se contentera d’une seule dégustation, mais si l’attente est longue elle en vaut la peine et fournit l’occasion d’entamer quelques échanges. Très rapidement la queue pour les boissons s’allonge, cependant, et il faut quitter la salle. En sortant on tombe sur un deuxième espace à l’air libre, une jolie cour en demi-niveau, rappelant un amphithéâtre. On peut s’y attabler ou s’asseoir sur les amples marches en pierre qui l’encadrent. Verre en main, les convives bavardent et rigolent à la lumière des bougies disposées en grand nombre partout ; l’atmosphère est joviale et animée. C’est ici également qu’on pourra enfin manger : au sel, au cumin ou aux céréales, on se sert à volonté dans un énorme panier rempli de bretzels frais.
(accès avec google maps)




GALERIE HIGH ART PARIS, 1 RUE FROMENTIN, 75009 PARIS

Vernissage dans ce qui semble être une ancienne boulangerie dont on aurait recouvert les moulures de blanc. Très éclairé. Très blanc. Foule jeune et modeuse. La dernière mode est partout dans un genre toutefois accessible au ton unique : noir. Vin blanc et bières servis uniquement aux proches de la galerie. Rien à manger. Selfies.  

LAFAYETTE ANTICIPATIONS – FONDATION D'ENTREPRISE GALERIES LAFAYETTE, 9 RUE DU PLÂTRE, 75004 PARIS

Vernissage sur invitation pour 18h et ouvert au public à 19. Dans le bâtiment redistribué par l’architecte Rem Koolhass l’exposition se déploie sur trois étages. Le rez-de-chaussée est destiné aux évènements. Deux bars sont naturellement dressés dans ce vaste hall composé d’une fosse et d’un couloir circulaire, idéal pour voir qui est là. Rien à manger. Le premier bar sert trois bières dont une IPA et de corrects vins, en blanc et en rouge. Dans la fosse: champagne ! (Abelé 1757). Bonne tenue légèrement gâtée à la vue des employées qui s’échinent en portant des caisses et des caisses de bouteilles qui seront bues à grands traits par une foule nombreuse et choisie. On se regarde. On se reconnaît.
(accès avec google maps)


GALERIE PRAZ-DELAVALLADE, 5 RUE DES HAUDRIETTES, 75003 PARIS

La pluie a achevé la détermination des personnes les plus courageuses et la galerie est quasiment vide. Rien à boire et rien à manger. Bien que cette absence soit parfaitement contraire à notre philosophie nous engageons la conversation autour du décalage horaire que subissent les propriétaires.  

GALERIE DES MULTIPLES 17 RUE SAINT-GILLES, 75003 PARIS

Paris, comme à son habitude, nous gâte de soirées froides et de pluies glaciales. Pour trouver un peu de chaleur nous entrons dans la galerie au vernissage clairsemé. Nous trouvons rouges et blancs en bouteille d’honnête qualité hélas rapidement étanchés. Trois gressins qui ont mauvaise mine. Conversations amusantes et critiques littéraires. 

CHRISTIAN BERST ART BRUT, 3, 5 ET 6 PASSAGE DES GRAVILLIERS, 75003 PARIS

Deux espaces. On évitera le plus petit, sans buffet et bondé. L'autre est du style proto-industriel rénové (une ancienne ferronnerie). Bouquets et ameublement sobres et chics. Dans une petite salle annexe un serveur dispense un bourgogne blanc très correct. Verres à vin. Rien à manger. Le public s'intéresse à l'exposition.