CAPC - MUSÉE D'ART CONTEMPORAIN, 7 RUE FERRÈRE, 33000 BORDEAUX

La soirée a débuté par le discours du Maire, une prise de parole claire, courte, très protocolaire, sans aucun lien avec l’exposition. La Directrice du Musée peina ensuite à se faire entendre dans la vaste nef du C.A.P.C. La frêle voix de María Inés Rodríguez n’est malheureusement pas parvenue à couvrir le bourdonnement émis par une masse des visiteurs impatients de se restaurer. Disposés sur des tables dessinées par Robert Mallet-Stevens (éditions Andrée Putman, 1984) le buffet se composait de cacahuètes, de bretzels et de chips. Un verre de Madiran un peu trop frais, un seul par personne, fut distribué aux nombreux visiteurs de ce vernissage. L’ambiance y était chaleureuse et animée. (Plus tard dans la soirée, un cocktail dînatoire – sur invitation seulement – s’est tenu en présence de l’artiste. Au menu : purée de potiron à la crème de coco en verrines, brochettes de crevettes, pruneaux au foie gras, plateaux de fromages et moelleux au chocolat. Le Saint-Julien auquel nous avait habitués le musée bordelais est désormais remplacé par son second vin (restrictions budgétaires obligent). La remarquable présence de Serge Guilbaut – invité surprise de dernière minute – contribua à briser l’esprit guindé de cette deuxième partie de vernissage. En réalisant un body-painting sur l’un de ses jeunes admirateurs le célèbre historien de l’art initia une soirée dans la soirée, un souffle de bonne humeur dans un cérémonial figé.)
(accès avec google maps)