Commençons
par quelque chose de positif et saluons l’initiative d’un double
vernissage itinérant. On passera de la cour goudronnée d'un ancien
collège devenu médiathèque au parking d'un atelier de mécanique
auto. Si le buffet au Fousseret, vue l’heure matinale de sa
tenue, pouvait s’apparenter à une collation bienvenue : café,
chouquettes, jus de fruits (petit bémol pour la fontaine à café
dont le bouton poussoir à tendance à se bloquer), le second buffet
au garage automobile nous a laissé un goût cartonné : jus de
fruits dans leur emballage en carton, gobelets en carton, immense
carton d'une unique pizza dont on pourrait confondre la pâte à son
emballage. Heureusement il n'y en a pas beaucoup par personne. À
noter tout de même : un bon cocktail maison assez alcoolisé à base
de feuilles de pêches. Une trentaine de personnes. Ambiance calme et
sympathique.
Le risque, en période de crise sanitaire, serait de
sous-estimer l’essentiel d’une exposition (à savoir la qualité
du buffet) au détriment du seul argument plastique. Nous conseillons
donc vivement à PAHLM de ne pas oublier les fondamentaux et espérons
qu’ils se ressaisiront la semaine prochaine à Martres-Tolosane
pour nous faire oublier ce faux pas.
Choisir un bon buffet de vernissage n’est pas chose facile. Nous sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait tenir compte de cinq éléments: le lieu, les discours, le service, la table, la conversation. Pour chaque vernissage, nous noterons nos impressions relatives à ces critères. Puis, l’appréciation globale sera indiquée par nos fameuses cacahuètes. Les lieux d’exposition auront donc six, quatre, deux ou zéro cacahuètes. Bien entendu, on n'accorde aucune importance aux œuvres exposées.