Beaucoup de monde qui s'intéresse aux œuvres dans ces deux salles de type white cube municipal (murs blancs mais carrelage et toilettes pas propres). Les amateurs de vernissages resteront près de l'entrée, là où se trouve le buffet, ses canapés venus tout droit de Métro ou de Tipiak (pain de mie ramolli et adjuvants industriels), son vin de Buzet très correct, et ses gobelets à pied réutilisables en plastique rigide, logotés Mairie de Toulouse (nous en dérobâmes un, à titre professionnel).
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Le lieu d'exposition est un étroit couloir dans une petite librairie. Le minuscule buffet (neuf gressins, quarante-trois chips, un peu de vin rouge) est disposé entre deux livres dans l'espace principal. Très peu de monde, qui parle un peu des œuvres exposées et qui feuillette les livres. Dans l'attente (déçue, forcément déçue) de l'arrivée de deux caisses de Dom Pérignon et de trois kilos de caviar, nous feuilletâmes aussi de forts intéressants ouvrages mais nous n'y trouvâmes ni Arno Schmidt, ni le guide Legrand.
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La petite galerie se trouve au rez-de-chaussée d'une maison donnant sur la Nive. Il y a peu de monde et l'ambiance est plutôt morne. Une raison à cela: le public s'intéresse à l'exposition! Et il boit peu et mange peu (il est vrai qu'il n'y a que quelques cacahuètes, des biscuits pour apéritif, de l'eau et un vin rouge assez moyen).
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Le public peu nombreux est formé uniquement par des connaissances des artistes qui exposent. Les conversations très calmes portent sur les œuvres. Un petit buffet occupe le milieu de la salle (légumes, charcuteries, fromages, pain, eau, pas de vin) mais personne n'y touche. Tout cela est bien triste.
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Vaste bâtiment industriel situé entre le canal du Midi et la gare de fret, ayant successivement abrité, depuis le début du 20e siècle, des activités de construction mécanique, de confection textile ou d’import-export de lingerie, il est depuis 2014 devenu un atelier d’artistes. Les portes ouvrent à l’heure dite. Le public, relativement nombreux, est ensuite invité à se diriger vers un périmètre d’exposition restreint de quelques mètres, signalés au sol par des bandes de scotch. C’est une très bonne chose. Ce qui permet d’avoir tout le loisir de parcourir les 600m2 de l’atelier pour admirer outillage et équipement technique parmi lesquels une magnifique machine à découpe laser, un remarquable alignement de serre-joints, ou encore une élégante perceuse à colonne. Même si le buffet est sommaire il est en adéquation avec l’esprit du lieu. Les canettes de bières sont ouvertes au briquet par des artistes virils et compétents. L’ambiance est fraternelle et amicale. Les festivités se poursuivront tard dans la nuit.
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Beaucoup de monde dans la cour et à l'intérieur du bâtiment en briques assez ancien. Vin blanc avec gobelets en carton et bière en bouteille. Corrects. En grande quantité. Rien à manger. L'ambiance est festive et vraiment personne ne s'intéresse à l'exposition.
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Vaste galerie très chic. Ambiance à l'avenant (mais l'inspecteur du guide, qui n'était habillé ni par Prada, ni par Saville Row, est entré sans problème). Bon vin blanc et mojitos légers mais très corrects. Rien à manger.
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Construit entre 1827 et 1832, le bâtiment majestueux à la façade en stuc blanc avec colonnade abrite quelques milliardaires et des galeries d'art. Buffet avec vin blanc, vin rouge, jus d'orange, eau minérale. Rien à manger. Service soigné. Le public fait semblant de s'intéresser à l'exposition avec une bonne dose de ''show off'' (il coquète, hanche, mignarde, poitrine ou encore il se la pète grave, en français).
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La galerie est située dans un premier étage sur une rue de restaurants pour cadres moyens en goguette. Il faudra prendre un ascenseur minuscule pour arriver dans un ''white cube'' sans grand charme. Et le vin blanc n'est pas terrible. Rien à manger.
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Les habitués se tiennent à l'entrée et bouchent le passage. Il faudra donc jouer des coudes pour arriver au buffet, voir qu'il est payant, et sortir.
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Galerie de type ''white cube''. L'accueil est courtois et le vin blanc est bon. Verres à pied. Rien à manger.
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La galerie occupe les deux premiers étages d'une maison particulière. La configuration est donc celle d'une habitation où on a enlevé tous les meubles pour les remplacer par quelques œuvres (alors que pour un vernissage réussi, c'est plutôt l'inverse qu'il faut faire). On prendra vite un verre de kir ou de vin blanc que l'on ira siroter au calme dans un fauteuil du charmant jardin. Quelques feuilletés au poulet et aux légumes sur une table. On apercevra des écureuils, un chat et même un renard attiré par les feuilletés.
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Murs blancs, parquet en bois clair. Le buffet est au sous-sol où on a vite chaud et où on manque d'air. Vin blanc assez moyen. Rien à manger.
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Beaucoup de monde. Des serveurs passent avec des verres de bon bourgogne blanc (... un oxymore d'après un personnage de Kingsley Amis). Il y a aussi de la bière à boire au goulot. Ambiance assez enjouée. Rien à manger.
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Le buffet (assez minable) est payant et les conversations portent sur l'art! Pour se remettre, on pourra aller, tout près de là, au Prince of Walles, Cleaver Square, un charmant petit pub à l'ancienne.
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L'exposition se trouve au troisième étage d'un magasin de mobilier design. Ascenseur. Le lieu est vaste, clair, design et propre. Peu de monde. Petit buffet avec quelques chips, du vin blanc et de la bière. On ne peut pas s'asseoir car le troisième étage étant dédié au design expérimental, c'est le seul endroit du magasin où il n'y a ni fauteuil, ni canapé.
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Les vrais amateurs de vernissages arriveront en fin d'après-midi pour visiter le beau jardin et le bois typique des barthes de l'Adour (canaux et esteys, végétation de zone humide). Ils passeront ensuite au très agréable buffet sans assister, bien entendu, aux visites et aux conférences. Deux grandes tables avec nappes en tissu sont installées sous les frondaisons près d'un bâtiment de style basco-landais. Excellents cakes salés, légumes crus avec sauce, jambon du pays, pain de campagne, melon, brie. Rosé espagnol, sodas, Perrier. Verres.Tout en profitant du buffet et de la vue sur le jardin, une petite cinquantaine de personnes converse tranquillement, un peu trop d'art, toutefois.
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Le château d'Idron est une maison de maître du 19ème siècle assez quelconque sise dans un grand parc. On remarquera toutefois l'escalier en chêne et quelques assez belles cheminées. Le buffet se trouve au milieu de l'espace d'exposition, trois grandes salles en rez-de-chaussée. Beaucoup de monde, un public de tout âge. Brefs discours. On écoutera ensuite un talentueux duo violoncelle-alto (les deux filles d'une des artistes) pour un peu de jazz et de classique. Puis on passera au copieux buffet préparé par les artistes: fruits et légumes crus de saison, un peu de fromage, le tout accompagné d'une soupe de champagne aux framboises et d'eau mélangée à divers sirops artisanaux. Tout est excellent et le service est soigné (nappes en tissu, verres). Les conversations enjouées se prolongent assez tard.
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Après quelques discours opportunément compendieux tenus acrobatiquement sur les marches de l’escalier de l’ancien collège, il faut sortir dans la cour d’école, à l'ombre des quelques platanes un peu décatis, pour prendre part au buffet dans une ambiance apparemment très ''pro'': un nombre hallucinant de personnes, muni de ''pass'' ornant les poitrines, discute métier. Le buffet se résume hélas à quelques maigres chips, cacahuètes et autres denrées soufflées industrielles. Les vins Fortant de la maison Skalli sauvent un tant soit peu la mise, notamment le muscat pétillant. Usage systématique de gobelets en plastique. La multiplication des vernissages – neuf en quatre jours – lors de ce festival photographique n’augure rien de bien réjouissant. Une formation serait certainement à envisager afin de rappeler où se trouvent les vraies valeurs augurant un vernissage réussi.
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Le buffet est dans le hall d'entrée. Après des discours assez brefs et à l'heure on s'approchera du buffet simple et correct. Bon jurançon et vin rouge du languedoc, jus de fruits, pizzas, quiches et plateau de charcuteries, pain de campagne, gâteau au chocolat. Service correct. Conversations amicales.
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Du haut de ses 43 mètres, le beffroi de Montrouge domine la ville avec son imposante façade de briques rouges et son cadran art déco (Henri Decaux architecte). Il accueille tous les ans un salon dédié à la jeune création contemporaine. Il est assez facile d'accèder au buffet à l’extérieur sur la place Émile Cresp soigneusement délimitée par un dispositif de barrières métalliques surveillées par un imposant service d’ordre filtrant les entrées (les vrais amateurs de vernissages savent contourner ces futiles obstacles). Ce public de faux happy few, cantonné sur la place et étonnamment livré au regard des passants qui devaient contourner les barrières, dissertait trop bruyamment autour de quelques maigres chips et autres nachos épicés, le tout arrosé de vins de Pays d’oc – blanc, rouge et rosé – versés dans des verres à pied malheureusement en plastique (le même buffet était proposé à l’étage). Eu égard à l’importance affichée de l’événement et l’éminente présence de notables, on aurait pu être en droit d’espérer un bien meilleur buffet. Cependant, les quelques bribes d’une conversation subrepticement entendue, nous en révélaient la raison: désormais, les politiques se voulaient moins ostentatoires avec l’argent public et troquaient donc petits fours et Champagne coutumiers contre chips, vins de Pays et sodas. Un bien mauvais choix et un bien mauvais exemple pour ces jeunes artistes qui partent là sur de bien mauvaises bases!
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Le lieu d'exposition est un appartement de la cité des Etoiles, une réalisation remarquable de l'architecte Jean Renaudie. Elle a été construite entre 1974 et 1981 et labellisée "Patrimoine du XXe siècle" en 2003. Cet ensemble de logements s'implante soigneusement sur un site naturel exceptionnel, la colline Saint-Gérald et se caractérise par une forme architecturale et urbaine unique. Une quarantaine de personnes. Le buffet est dans le salon et l'on va aussi sur la terrasse pour sa belle vue sur les Étoiles et sur la colline. Après quelques discours brefs et l'inauguration d'une plaque commémorative, on appréciera les cakes aux légumes, les crackers et tapenades, le kir au prosecco, les bières en bouteilles ... Service soigné. Ambiance amicale, on ne voit aucune œuvre exposée.
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Les anciens locaux du Progrès, presse locale à fort tirage, seront prochainement occupés par une agence bancaire. Pour l’instant ils sont temporairement mis à disposition d’un collectif de designers et d’architectes. Deux barnums sous lesquels sont vendus churros, portions de paella, acras de morue, barbe à papa et boissons banales attirent du monde sur la place de la mairie. Des discours inaudibles, interminables et politiquement corrects se déroulent à l’intérieur: on peut donc facilement les éviter. Les habitants du quartier viennent à pied depuis les bâtiments voisins. Les artistes, eux, se déplacent en train depuis la métropole voisine, puis à vélo de la gare vers leur public. On les reconnaît facilement, ils sont prudents et portent tous un casque à vélo, ils ont tous le même sac à dos trendy (rectangulaire en cuir et qui s’enroule sur le haut). Ils luttent bien évidemment pour le climat. Ils ne restent pas tard, le dernier train pour Lyon ne les attendra pas. À l’écart des réflexes grégaires, l’ambiance est très chaleureuse.
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Le musée se situe sur les berges du Dadou et occupe une bonne partie d’une ancienne mégisserie dont il reste quelques vestiges. L’accès y est labyrinthique au point de nécessiter un fléchage abondant: on traverse des salles, on monte et on descend des escaliers pour aboutir finalement à une vaste salle tout en long. Après les discours de circonstance, on se dirige en passant par l’extérieur vers une annexe où se trouve disposé le buffet. Quiches et pizza ''maison' côtoient boudin noir, fruits secs et quelques autres denrées non identifiées (notamment une mousse de couleur jaune laissée longtemps intacte). Le tout est accompagné de vins de la région: Gaillac rouge et blanc corrects. A noter, outre l’excellente anticipation d’un nombre suffisant de verres à pied, la présence saugrenue de quelques flacons de Picpoul de Pinet. La conversation est disparate, mais dans l’ensemble joviale et amicale.
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On peut voir passer les gondoles devant l'ancienne porte d'eau du bâtiment, maintenant vitrée. Sinon le buffet est dans la petite rue. Copieux et bon (prosecco, tramezzini, croissants fourrés au jambon, petits gâteaux). Service soigné. Ambiance sympathique.
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L'unique intérêt du vernissage est la possibilité de visiter et de voir une bonne partie de la darse de l'Arsenal de Venise, habituellement interdite au public. Sinon beaucoup de monde et ambiance de foire aux bestiaux. L'attente interminable et les quelques bouteilles disposées dans un coin précipitent notre départ.
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Galerie de type ''white cube''. Une bonne partie du public bavarde à l'extérieur sur le joli campo. Mais le vin blanc n'est pas pour tout le monde et juste cinq personnes ont des verres. Quelques biscuits salés.
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La petite église de la Miséricorde se trouve sur la très jolie place de l'Abazia. L'église est désaffectée et fermée sauf quand elle abrite des expositions. On en profitera donc pour apprécier la structure romane modifiée à la Renaissance et complétée par six chapelles baroques. Quelques enfeus. On changera d'ambiance en passant au buffet qui se trouve dans une petite salle attenante transformée en une espèce de bar anglais. Fauteuils et canapés Chesterfield en cuir, bar (bois et marbre), serveur en costume très chic, plus une mosaïque de 1896, de style byzantino-torcellien. Très peu de monde et conversations urbaines à voix basse. Bon prosecco. Rien à manger.
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La galerie est dans un ancien atelier, peu restauré. Très bons prosecco et biscuits salés, en quantité. Service soigné. Les conversations ne portent pas sur l'exposition.
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On prendra le bateau-taxi (dans le cadre du Venice Galleries View), tout en bois verni et coussins en cuir, pour arriver à un ancien bâtiment industriel converti en galerie d'art et appartements, gentrification oblige. Briques et vastes espaces. Après un discours assez bref, on passera au jardin. Beaucoup de monde. Palmiers, lauriers-roses et sièges disséminés sur le gazon. On commencera par de la mortadelle et du fromage (avec du pain un peu sec). Puis, en plat chaud: lasagnes.Ensuite, petits gâteaux au chocolat ou aux fruits confits. Cabernet italien. Le tout très correct (sans atteindre des sommets, et gobelets et assiettes en plastique). Ambiance chaleureuse.
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Le buffet est à l'extérieur. Prosecco et taralli très corrects et en quantité. Personne ne s'intéresse à l'exposition qui se trouve dans un autre bâtiment un peu plus loin. Ambiance sympathique.
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L'exposition a lieu dans une petite pièce un peu défraîchie. Le buffet est à l'extérieur. Les deux discours sont très brefs. Un peu de monde, assez jeune et intellectuel. L'ambiance est à l'avenant. Bière en bouteille (à boire au goulot) et une espèce de cake bourratif et sans goût.
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Joseph Espalioux, artiste autodidacte appaméen, a principalement peint des chevaux, des montagnes et des rues étroites. Passionné de cyclisme, il meurt prématurément à la fin des années 80 d’un arrêt cardiaque lors d’une excursion à vélo. Nichée au 3e étage (avec ascenseur) d’un bâtiment où se pratiquent boxe et zumba, une grand salle municipale, à la moquette marronnasse et aux murs salis par des infiltrations, porte le nom du peintre. Les expositions qu’elle abrite semblent avoir hérité de ce destin tragique. Ce soir les discours sont brefs. On note une tentative de buffet monochromatique à dominante verte (le thème de l’exposition): pistaches, rondelles de concombre, guacamole, pesto, olives, feuilles de laitue, tartines de roquefort accompagnés de menthe à l’eau, mojitos et Get 27. Mais la présence incongrue de tomates cerise et l’oubli inexcusable de cornichons font échouer cette fantaisie dinatoire. Dans une ambiance générale flottante, les visiteurs semblent isolés sur la vaste étendue de moquette marron que les quelques touches de verdure et des conversations polies ne suffisent pas à faire oublier.
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Il n'y a que huit gobelets en plastique et rien à manger. Et il n'y a aussi que huit personnes dans un local blanchâtre qui donne une impression de vide triste. Les conversations essayent de meubler mais n'y arrivent pas.
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Le musée se trouve dans le superbe hôtel de Lalande qui compte parmi les plus belles demeures aristocratiques du XVIIIème siècle bordelais. On évitera de venir à l'heure car la foule (près de 300 personnes), dont ''on contrôle le flux'' (dixit une gardienne) avance très lentement. Il faudra donc arriver plus tard (si on n'a rien d'autre à faire) et passer directement au buffet dans une salle à gauche (l'exposition est à droite) et se frayer un chemin pour un bordeaux moyen et des biscuits pour apéritif. Service correct. Les conversations un peu hébétées portent sur l'exposition.
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Une affluence extraordinaire digne d’un samedi après-midi de soldes au rayon bedroom d’Ikéa, à faire pâlir les adeptes du Black Friday. Buffet dérisoire (4 variétés de boissons gazeuses, des chips) mais service impeccable. C’est volontairement régressif, en lien avec le sujet de l’exposition. Les gobelets sont vraiment trop petits. Ce qui oblige à faire plusieurs fois la queue si l’on veut goûter à la surprise des 4 sodas truqués (chaque bouteille originale contient un peu d’alcool et transforme la vulgaire boisson en cocktail). Pour les chips, emballés façon happy meal, nous nous abstiendrons. Gobelets, emballages et pailles sont en carton recyclable. Cela témoigne d’une attitude éco friendly exemplaire. Nombreuses discussions amicales et enjouées. Trop peu de conversations en anglais.
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