JECZA GALLERY & FONDATION TRIADE, 51/52 CALEA MARTIRILOR 1989, TIMISOARA

Deux expositions sont annoncées par la Jecza Gallery, maison mère de la Fondation Triade. Ce sont des noms bien connus des amateurs d’art et socialites locaux, ce qui explique l’afflux. Dès son ouverture, une multitude remplit déjà la salle de la galerie, où un coin DJ est aménagé. La musique lounge-électronique accompagne agréablement les déplacements et les accolades de la foule, mais aucune aménité attendue lors d’un vernissage n’est visible. Il faudra se rendre à la salle de la fondation pour atteindre les boissons. Pour y arriver on traverse un jardin urbain, enjolivé par les premiers bourgeons printaniers. Au bar, improvisé sur une grande table recouverte d’une nappe blanche, on trouve de l’eau en bouteille 50 cl. en libre service, à boire au goulot, ou bien des cocktails servis dans de verres long-drink. Un barman en tenue impeccable les prépare sur place ; c’est du gin tonic agrémenté d’une poignée d’arilles, une tranche de citron et une branche de romarin. Compte tenu du déferlement, on se contentera d’une seule dégustation, mais si l’attente est longue elle en vaut la peine et fournit l’occasion d’entamer quelques échanges. Très rapidement la queue pour les boissons s’allonge, cependant, et il faut quitter la salle. En sortant on tombe sur un deuxième espace à l’air libre, une jolie cour en demi-niveau, rappelant un amphithéâtre. On peut s’y attabler ou s’asseoir sur les amples marches en pierre qui l’encadrent. Verre en main, les convives bavardent et rigolent à la lumière des bougies disposées en grand nombre partout ; l’atmosphère est joviale et animée. C’est ici également qu’on pourra enfin manger : au sel, au cumin ou aux céréales, on se sert à volonté dans un énorme panier rempli de bretzels frais.
(accès avec google maps)