Le buffet est dressé sur des tréteaux qui séparent l’espace d’exposition de la salle de lecture qui, pour l’occasion, n’est plus vraiment un havre de paix. Comme l’exposition prend place au sein d’une manifestation littéraire, les deux personnalités politiques qui prennent la parole s’essaient à la littérature (vocabulaire choisi, “parages céruléens”, ce genre de choses) qui ne leur va pas vraiment au teint. L’auteur invité remet les pendules à l’heure en quatre ou cinq phrases improvisées bien senties, à chacun son métier. Buffet généreux avec des verres pour de bons vins (chinon et chardonnay du pays d’oc particulièrement réussi) et des gobelets pour le reste (jus de fruits et une cargaison d’eau minérale suffisante pour une traversée de l’Atlantique à la rame). Chips, grains de raisin blanc, crackers, jusque là tout va bien mais mieux vaut éviter la charcuterie industrielle à la mauvaise graisse qui laisse un voile sur le palais. Population d’âge avancé, conversations sérieuses, trop sérieuses, la culture, voyez-vous…
(accès avec google maps)