Nous sommes dans un ancien bâtiment industriel reconverti en espace d’exposition d’art contemporain. Sol brut, deux niveaux dont le supérieur tout en galerie et coursive. Un volume important qui n’échappe pas aux deux problèmes que rencontre ce genre de lieu : le chauffage et l’acoustique. Les discours – en l’absence de prise de parole officielle, ce sont les deux artistes qui présentent leurs productions – sont inaudibles, d’autant que le public tape du pied pour se réchauffer. Dix minutes de retard sur l’horaire prévu et une longue déambulation commentée empêchent les visiteurs d’accéder au buffet pour se réchauffer. Celui-ci est des plus sommaires : pas de vin, une (bonne) bière locale en gobelet que le serveur a pour consigne de ne remplir qu’à moitié, des chips et autres trucs salés étalés sur des assiettes en carton. Assistance avec forte proportion d’affiliés à la MGEN, conversations à l’avenant.
