Un vernissage avec vue sur le dernier jardin à la française de la Belle Endormie. Les visiteurs sont accueillis par deux vigiles. Uniformes sombres, lunettes de soleil — de nuit — et cigarette au bout des lèvres pour les uns, tenues endimanchées — fast fashion — pour les autres. Aucun discours. Les vins sont issus des propriétés du mécène qui reçoit, c’est à la fois prestigieux et moins coûteux. Gressins ordinaires ou nappés de graines de sésame. Les invités discutent de décoration d’intérieur et du prix des œuvres exposées ; l’angoisse.