Le lieu d’exposition est un ancien magasin en très bon état mais où l’absence de fenêtres se fait cruellement sentir. Comme il y a beaucoup de monde, l’air devient vite étouffant. (Peut-être eût-il fallu conserver quelques échantillons de tissu pour confectionner des flabellums?) On restera donc à l’extérieur, pendant les discours assez brefs, dans l’attente du buffet servi sur des plateaux par le personnel sympathique d’un restaurant tout proche. Des efforts ont été faits en cuisine mais ils n’ont pu empêcher le vin rouge d’être tiède et les bouchées ainsi que les rouleaux de printemps d’être sans goût, même avec la sauce (on fera attention de ne pas la faire couler sur ses chaussures). Un des risques de la cuisine végétarienne, souvent évité avec brio comme nous avons pu le voir ailleurs. Les conversations amicales portent sur la vie dans le Gers, les fenêtres et les ascenseurs.
