Construite en 1868, la Maison de Saint-Louis était à l’origine l’aumônerie d’un couvent voisin. Le lien entre Lectoure et la ville alsacienne de Saint-Louis remonte à la Seconde Guerre mondiale, lorsque trois mille ludoviciens et ludoviciennes ont été accueillis durant une année à Lectoure, à la suite de l’invasion allemande de 1939. Les nombreuses fenêtres donnent sur le paysage ensoleillé. Beaucoup de monde. Les discours sont assez brefs et à l’heure. Le très agréable buffet est composé de fromages, raisins, tartines et de torsades feuilletées. Bon Prosecco. Service soigné. Verres à pied. L’ambiance est amicale et joyeuse mais les conversations portent un peu trop sur l’exposition.
(accès avec google maps)
Le vernissage a lieu l’après-midi. Accueil charmant. La galerie est assez vaste, avec un éclairage puissant et de grandes baies vitrées donnant sur la rue. Très peu de monde, cinq personnes qui s’intéressent fortement à l’exposition. L’ambiance est donc extrêmement calme et feutrée. On se verra offrir un biscuit au chocolat de bonne qualité mais mou.
Fondée en 1151, cette ancienne abbaye cistercienne présente un bel extérieur (pierres blondes, porte en plein cintre, volumes harmonieux, vaste parking sous les platanes majestueux). Les deux salles d’exposition sont dans un style white cube approximatif. Les discours sont assez brefs et à l’heure. Le buffet ne se trouve pas dans les salles d’exposition (toujours une bonne chose) mais dans un élégant bâtiment du dix-huitième siècle, à cinquante mètres de là. Bon vin rouge du pays (bouche juste et équilibrée, marquée par la gourmandise du fruit rouge cuit et de la vanille), jus de fruits industriels, eau minérale (on appréciera plus particulièrement la finesse de ses nanoparticules de plastique). Verres ballon. Plateaux de charcuteries et fromages assez convenus mais corrects. Ambiance amicale. Les conversations enjouées portent sur l’heure, la voiture et les difficultés de la vie.
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Le lieu d’exposition est un joli bâtiment ancien. Une trentaine de personnes. Ambiance très calme et conversations atones. Le buffet attend tristement dans un coin en attendant d’être disposé sur deux tables devant le bâtiment. Beaucoup de tartines de pâté, toutes identiques et peu encourageantes, chips et gobelets en plastique. Un voisin met en route dans son jardin un feu de quelque chose qui sent mauvais (peut-être des pneus). Fumée abondante. Nous partons sans attendre les discours.
Le bâtiment est récent, le hall dans lequel se déroule l’inauguration est vaste, lumineux, confortable. Une vingtaine de minutes de discours à plusieurs voix sur le mode rhubarbe et séné : tout le monde ici semble être président ou vice-président de quelque chose. Curieusement, à l’issue des prises de parole, personne n’ose s’approcher du buffet, préférant s’attarder sur les œuvres et commenter celles-ci. Attitude fâcheuse car pendant ce temps le pinot gris, servi en verres ballons, a eu le temps de tiédir. Pour le reste, eau plate, eau gazeuse, jus de fruits, bretzels et crackers de grande distribution.
Le public, une trentaine de personnes, peut s’assoir et papoter en attendant les discours. Assez brefs et à l’heure. Le vernissage se double d’une remise de prix. Une partie du public est donc formée des artistes participant au concours, de leurs familles et de leurs amis et supporters. Et est hélas très intéressée par les œuvres, ce qui est tout à fait contraire à notre philosophie. Le buffet est constitué de nombreux morceaux d’une quiche assez insipide et de deux ananas surprises (la surprise restera entière, comme les ananas, puisque personne n’y touche.) Gobelets en carton, rosé-pamplemousse, sangria et limonade industrielle. L’inspecteur du guide devant ensuite prendre le volant se contenta d’un gobelet de limonade. Ce dernier provoqua des troubles gastro-intestinaux aérophagiques pendant ladite conduite, avec la gêne induite. Faudra-t-il classer la limonade dans les boissons à risque ? La question est posée.
L’exposition se tient à l’intérieur d’un cinéma. Elle est consacrée à un réalisateur dont un film sera ensuite projeté, ce qui est prometteur : après avoir fait bombance, on pourra gentiment roupiller dans un fauteuil confortable et rentrer chez soi après avoir éliminé toute trace d’excès. Malheureusement, les panneaux sont situés dans un couloir qui donne accès à la salle du buffet, couloir étroit et vite bouché par les invités. Le temps d’attente et de piétinement n’est pas vraiment récompensé : buffet minimaliste, carton et plastique, dont on ne retiendra qu’un prosecco acceptable servi par un type sympathique. Bon point : pas de discours... jusqu’à la salle de projection où l’adjoint au maire y va de son laïus. Conversations animées autour du film dans lequel certains ont été figurants au moment du tournage.
Une maison gersoise et ancienne au sommet d'une colline . On appréciera le charmant jardin et la belle vue sur les collines voisines. On pourra s’asseoir à l’ombre. Et dans le calme puisque le public est dans la salle d’exposition et s’intéresse aux œuvres Le buffet est réduit (biscuits au chocolat, thé, café, tasses ..). Il faudra donc être là quand un invité apportera une assiette d’excellents canelés.
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Espace artist-run, Indecis loge dans le Bastion Theresia, fortification militaire de la ville de Timisoara, érigé au dix-huitième siècle, sous le règne des Habsbourg et nommé en l’honneur de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche. Lors de sa dernière restauration le site fut habilité pour accueillir des initiatives culturelles, mission dont bénéficie actuellement Indecis. On y accède par d’énormes portes-fenêtres creusées dans les arcades du bâtiment, une entrée impressionnante encadrée de verre et de brique nue, qu’on retrouve également à l’intérieur. Le public déambule aisément dans les vastes galeries ; le buffet, d’une simplicité assumée, ne semble pas les attirer. Sur une petite table, on trouve un assortiment de petits biscuits salés et sucrés et des cerises amères desséchées, disposés dans une jolie vaisselle bariolée. Tout est bon et végan. On y trouve également du vin, rouge et blanc, avec verres à pied de divers formats. Cela rappelle un apéritif qu’on offrirait chez soi. D’ailleurs, la pièce où est dressé le buffet ressemble à un intérieur de maison. On peut prendre une chaise et s’asseoir autour d’une grande table où quelques convives sont mi-plongés dans un jeu de société. L’ambiance est sympathique et décontractée ; ça bavarde de tout et de rien. Une agréable soirée.
Sise dans la partie basse de la ville basque et thermale, l'ancienne boulangerie donne sur le fronton, ses maisons rouges et blanches, son café, son auberge. Le bâtiment a été transformé en une élégante galerie d'art de style rustico-design (murs chaulés, parquet en bois clair, four à pain antique, mobilier cuir et bois, placide bouvier bernois, joueur d'orgue de barbarie barbu). Le buffet est sur la terrasse au premier étage. On s'y bousculera donc pour un bon houmous fait maison, avec pain pita, des cacahuètes non salées, de la bière à zéro degré (!?!) et des vins blanc et rosé corrects. Verres. Ambiance sympathique mais les conversations portent un peu trop sur l'exposition.
L'exposition a lieu à l'extérieur, à côté du pigeonnier-octroi et près de la porte-tour du superbe village. La vue sur la campagne est magnifique. Les discours sont à l'heure et audibles mais longs (trente-quatre minutes). L’excellent buffet est composé de tartines de rillettes de poisson, de tranches de saumon fumé, de tranches de jambon de Bayonne, de verrines de gambas et avocat, etc. En quantité. Pousse-rapière. Verres. Préparé par un très bon traiteur des environs. Ambiance chaleureuse. Les conversations enjouées portent sur le camping et les bourrasques.
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En arrivant, on apercevra dans la cour la table du buffet avec sa nappe blanche. Puis les discours, brefs et à l'heure, se termineront par la phrase "je vous invite à partager un mini-cocktail." On envisagera donc un buffet de qualité (tout en se demandant ce que peut bien être un mini-cocktail). D'où notre consternation devant les chips et les bretzels industriels, le Coca Cola, les gobelets en carton. Peu de monde autour du buffet et personne ne touche au vin en cubitainer. Conversations calmes, presque tristes.